Touchant près d’un Français sur quatre, la myopie est un trouble de la vision de loin. Elle est caractérisée par la formation de l’image avant la rétine. Il existe deux types de myopie, à savoir la myopie axile et la myopie d’indice. Plusieurs méthodes, dont le port de lunettes (ou de lentilles) et la chirurgie permettent de corriger ce trouble.
Le port de lunettes ou de lentilles
Il existe plusieurs moyens de correction de la myopie. Hormis le port de lunettes ou de lunettes, il y a la chirurgie de la myopie. Le choix de la solution varie selon l’intensité du trouble et la spécialisation de l’ophtalmologue. Le port de lunettes de lentilles est une correction aisée de la myopie. Il utilise des verres concaves qui rééquilibrent les rayons de l’œil en faisant régresser leur point de convergence sur la rétine. Une myopie forte nécessite des verres plus épais. L’existence des verres compressés permet pourtant d’éviter le port des culs de bouteille. Beaucoup de personnes préfèrent les lentilles aux lunettes ou à l’opération de la myopie. Quoi qu’il en soit, c’est l’examen médical qui définit le choix. Pour plus d’informations sur l’opération myopie Montpelier, voir ici.
L’orthokératologie préconise de porter des lentilles la nuit pour avoir une bonne vision le jour. Les correcteurs aplatissent ainsi la cornée durant le sommeil et font diminuer la myopie en journée. Ils corrigent la courbure de la cornée. Pour un résultat optimal, il faut les porter au moins six heures avec les paupières fermées.
La chirurgie au laser pour corriger la myopie
Les personnes qui ne supportent pas le port de lunettes ou de lunettes peuvent recourir à l’opération au laser de la myopie. Apparue aux années 1980, cette technique s’est largement perfectionnée ces derniers temps. Selon le procédé adopté ou l’ampleur du trouble, l’ophtalmologue peut préconiser un aplatissement du centre de la cornée ou une opération de la myopie par implant. Ces moyens de correction sont toutefois récents. Leurs conséquences sur le long terme sont encore méconnues. En tout cas, la chirurgie réfractive peut se présenter sous plusieurs formes (photokératectomie réfractive, SMILE et LASIK).
La chirurgie du cristallin est envisageable dans le cadre d’une myopie forte. Cela consiste à remplacer le cristallin naturel par un cristallin artificiel. Celui-ci doit avoir une puissance dioptrique adaptée. Cette opération s’apparente à une chirurgie de la cataracte. Notez pourtant que dans le cadre d’une myopie forte, la myopie rétinienne persistera toujours même avec un traitement par laser qui corrige la cornée. Autrement dit, l’œil anormalement long restera sensible aux difficultés inhérentes comme les néovaisseaux sous rétiniens et le décollement de la rétine.
Comme toutes pathologies oculaires, la myopie nécessite un suivi régulier. Pour bénéficier d’un suivi personnalisé, les myopes doivent consulter leur ophtalmologue habituel à fréquence d’une à deux fois par an.
Prévention et dépistage de la maladie
La prévention de la myopie doit s’effectuer dès l’enfance en privilégiant les activités en plein air. Il faut limiter autant que possible le temps passé devant l’écran notamment en vision de près. Le port diurne de lentilles souples ou le port nocturne de lentilles de contact rigides aide aussi à prévenir ce trouble. À l’âge adulte, on peut compenser la myopie par des lunettes ou des lentilles.
L’examen de dépistage de la myopie nécessite l’utilisation d’un réfracteur automatique. Très efficace, celui-ci permet de mesurer la réfraction. Après le diagnostic, le médecin recommande le recours à des verres de puissance variable. Ces dernières sont intercalées avant l’œil afin d’améliorer l’acuité visuelle. Un examen supplémentaire est obligatoire en cas de myopie rapidement évolutive ou relative à un astigmatisme élevé. Cela peut se faire par topographie cornéenne ou par instillation de gouttes d’atropine ou de cyclopentolate.